Le stockage des composants EMR dans les ports peut-il favoriser l’introduction et la propagation d’espèces non indigènes ?

Plusieurs types de composants des parcs d’énergies marines renouvelables sont construits, stockés et entretenus dans les ports (ex : fondation gravitaire, flotteur…) avant d’être acheminés sur leur zone d’exploitation. Par la suite, certains composants sont ramenés au port pour leur maintenance.

Les ports étant des carrefours internationaux pour le trafic maritime, ils sont colonisés par des espèces non indigènes. Celles-ci pourraient coloniser les composants d’éoliennes, qui constituent des substrats vierges. Lors du transport et de l’installation de ces composants dans le milieu, des espèces fixées à leur surface pourraient se disperser alors dans l’environnement.

Schema Developpement Especes Non Indigenes Sur Composants Emr

Les experts recommandent d’acheminer rapidement les composants EMR sur zone afin de limiter le temps d’exposition à de possibles espèces non indigènes plus fréquemment présentes à proximité des zones portuaires et sur le littoral. Les experts conseillent également de mettre en place un protocole de suivi des fondations ou des flotteurs d’éoliennes afin d’observer et de signaler le développement d’espèces non indigènes.

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