Contexte

Créée en 1974, l’Agence Internationale de l’Energie (IEA) mène un vaste programme de coopération à l’échelle mondiale en examinant tout l’éventail des questions énergétiques et en préconisant des politiques qui renforceront la sécurité, le développement économique, la sensibilisation à l’environnement et l’engagement. La mise en œuvre opérationnelle de ces actions est effectuée dans le cadre de 42 programmes de collaboration technologique, dont l’un est dédié à l’éolien et s’intitule IEA Wind TCP. Ce dernier est subdivisé en plusieurs tâches dont la Tâche 56, aussi appelée OC7, qui traite des comparaisons de codes liés à la modélisation des conditions offshores.

Objectifs

Améliorer la précision des modèles de prise en compte des chargements structurels utilisés pour le dimensionnement des systèmes éoliens offshores, en particulier flottants

Contenu scientifique et technique

• Adaptation de la modélisation hydrodynamique à diverses structures flottantes
• Intégration de la flexibilité structurelle dans le dimensionnement de turbines plus grandes
• Compréhension des effets de sillage dans les parcs éoliens, en particulier pour les systèmes flottants

Organisation

Cette tâche s’appuie sur les succès des projets OC3 à OC6 qui ont permis de faire progresser le dimensionnement des systèmes éoliens offshores. Elle est pilotée par Wood Group et Gavin & Doherty Geosolutions.

Au sein de cette tâche, des travaux ont été lancé en juin 2024 concernant la prise en compte dans les modèles numériques des chargements induits par les vagues déferlantes sur les éoliennes offshores flottantes. Animé par France Energies Marines, ce groupe de travail réunit également Danmarks Tekniske Universitet (DTU), EDF, Ifremer, National Renewable Energy Laboratory (NREL), Ocean University of China (OUC), Simis, et University College of Cork (UCC).

Crédit photo : Doskey12/Pixabay