Contexte

Les protections cathodiques – telles que les anodes galvaniques (GACP) et les courants imposés (ICCP) ­– ainsi que les peintures anticorrosion sont largement utilisées pour prévenir la corrosion des matériaux métalliques immergés dans l’eau de mer. Ces méthodes, bien qu’efficaces, conduisent à la libération d’une grande quantité d’éléments chimiques dans l’environnement marin, dont l’effet nocif potentiel, encore mal évalué, préoccupe les autorités environnementales et la société civile. Les effets écotoxicologiques potentiellement induits par les éléments libérés sur l’environnement marin et les réseaux trophiques étant encore méconnus, il apparaît nécessaire d’étudier en profondeur l’impact environnemental de ces protections.

Objectif

Produire une base de connaissances sur les impacts environnementaux potentiels des protections anticorrosion couramment utilisées dans l’industrie des énergies marines renouvelables, notamment les protections cathodiques à anodes galvaniques (GACP), les protections cathodiques à courant imposé (ICCP) et les peintures anticorrosion.

Contenu scientifique et technique

• Une revue bibliographique et un audit des pratiques actuelles en matière de protections cathodiques et de peintures anticorrosion.
• Une série d’expériences en laboratoire pour :
  • Évaluer le risque chimique de l’aluminium issu des GACP et libéré dans l’eau de mer.
  • Étudier l’impact des cocktails d’éléments libérés par les GACP et ICCP sur les organismes marins.
  • Caractériser tous les éléments et les composés (chloro)bromés libérés par les systèmes ICCP et leur stabilité dans l’eau de mer.
• Mettre à jour et développer des modèles pour :
  • Simuler la dispersion des éléments issus des GACP et ICCP (modèle hydrodynamique).
  • Étudier le transfert trophique des éléments issus des GACP et/ou ICCP dans les réseaux alimentaires (modèle trophique).
• Publication d’un rapport de recommandations pour les acteurs de la filière EMR.

Ressources

Fiche projet ECOCAP (PDF)

Partenaires et financement

Ce projet est piloté par l’Université de Caen Normandie et France Energies Marines.

Le budget total du projet est de 2 189 k€.

Ce projet bénéficie d’un financement de France Energies Marines, de ses membres et partenaires, ainsi que d’une aide de l’Etat gérée par l’Agence Nationale de la Recherche dans le cadre du plan d’investissement France 2030. Il a également le support financier des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bretagne et Normandie.

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