TROPHIK

TROPHIK : intégrer le changement climatique

Une nouvelle publication vient enrichir les résultats du projet TROPHIK. Elle pose les bases d’une méthodologie permettant de mieux tenir compte du changement climatique dans les études d’impact réalisées dans le cadre de l’implantation d’un parc éolien offshore.

Paru dans Fisheries Oceanography, l’article décrit une méthodologie pour mieux intégrer les répercussions du changement climatique sur un écosystème, en l’occurrence la baie de Seine où sera implanté le futur parc éolien offshore de Courseulles-sur-mer. Cet espace marin étant déjà soumis à de nombreuses pressions anthropiques, il convient d’évaluer les effets de l’installation du parc en tenant compte, autant que possible, du cumul des impacts pour mieux en prévoir les conséquences sur l’écosystème.

Bien souvent, les répercussions du changement climatique sont prédites, d’un côté, sur la base de modèles de niches évaluant les changements de distribution spatiale des espèces en négligeant les interactions trophiques. De l’autre, les modèles trophiques prennent rarement en compte la dispersion spatiale des individus.

L’article en question offre une méthodologie innovante pour conjuguer ces deux aspects (dispersion spatiale et relation trophique) et ainsi mieux appréhender l’effet du changement climatique sur un écosystème déjà fortement contraint par les activités humaines.

Le projet TROPHIK vise en effet à développer, par la modélisation, une vue intégrée de l’écosystème pour compléter les résultats des études d’impact environnemental qui ne se concentrent généralement que sur un seul compartiment de l’écosystème.

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