Les nouveaux visages de DYNAMO

Issam Bencheikh

Issam Bencheikh vient tout juste d’intégrer le projet collaboratif DYNAMO qui traite du suivi en service des câbles dynamiques sous-marins utilisés pour exporter l’électricité produite par les systèmes EMR flottants. En tant que chercheur postdoctoral sur les aspects mécaniques, il va travailler sur les modes de défaillance et l’instrumentation de ce type de câbles.

En 2006, après avoir décroché un baccalauréat technique en électronique à Safi au Maroc, Issam poursuit brillamment ses études supérieures dans l’est de la France où il s’oriente progressivement vers la mécanique. D’un naturel curieux et désireux de comprendre les différents aspects d’un même sujet, il obtient en 2013 un premier master en mécatronique énergétique, puis enchaîne avec un second orienté sur le développement numérique et la modélisation, appliqués à la mécanique. Issam se lance ensuite dans un doctorat avec des travaux portant sur l’usinage de matériel métallique et l’étude des outils de coupe revêtus. Pendant deux ans, il fait également de l’enseignement à l’Ecole des Mines de Nancy où il a en charge les TP et TD destinés aux élèves ingénieurs en mécanique. Après cela, Issam travaille pendant un an à Saint-Dié-des-Vosges sur la fabrication additive, dans le cadre d’un contrat postdoctoral.

Lorsqu’il prend connaissance de l’offre de chercheur postdoctoral en mécanique du projet DYNAMO, il est séduit. D’une part, en raison du domaine d’application que sont les énergies marines renouvelables, et d’autre part, concernant le challenge que représente le suivi en service de câbles sous-marins à haute tension devant résister à d’importantes sollicitations mécaniques, thermiques et électriques. L’aspect collaboratif avec une forte connexion au secteur industriel est pour lui également très motivant. Malgré la mauvaise réputation du Finistère en matière de météo, Issam n’a pas hésité une seconde et se dit ravi de son choix !

Ali Al Ibrahim

Ali Al Ibrahim débute son cursus en mathématiques à l’Université libanaise. En 2015, il rejoint l’Université de Strasbourg pour suivre un Master au cours duquel il effectue un stage sur la compatibilité électromagnétique. En 2017, Ali débute un doctorat à l’Institut Pascal de Clermont-Ferrand sur le contrôle des champs électromagnétiques dans les lignes en transmission et les espaces libres. Le but : corriger les défauts des réseaux de câblage. Pour cela, Ali mène des travaux à la fois numériques et expérimentaux. Il obtient sa thèse le 28 janvier 2021 et commence quelques jours plus tard son contrat dans le cadre du projet DYNAMO.

Au cours de sa mission de chercheur postdoctoral, il va identifier les modes de défaillance qui peuvent survenir sur les câbles dynamiques et plus particulièrement développer une instrumentation permettant d’anticiper et de détecter les défauts électriques, souvent suite à d’importantes sollicitations mécaniques. Son travail va donc être tout à fait complémentaire de celui d’Issam.

Si Ali a candidaté sur ce poste, c’est parce qu’il lui a été recommandé par une personne de confiance et qu’il est tout à fait dans la continuité de ses travaux de doctorat. La qualité des recherches menées sur les EMR par France Energies Marines, ses membres et partenaires, a également pesé dans la balance car c’est un gage d’opportunités futures. Ali est très sensible à l’accueil chaleureux qui lui a été fait, notamment par l’équipe de l’Institut qui a fait preuve de beaucoup de bienveillance à son égard.

Crédits photos : France Energies Marines et Ali Al Ibrahim