Quatre nouveaux projets de recherche de d’innovation

Eolien offshore – France Energies Marines lance quatre nouveaux projets de recherche de d’innovation pour accompagner l’accélération du développement de la filière

Le 10 juillet dernier, le Conseil d’administration de France Energies Marines a validé le lancement, à l’automne 2024, d’un programme de quatre nouveaux projets de R&D réunissant un écosystème de 38 partenaires privés et publics. L’ensemble représente un investissement de 9,5 M€ dont un peu plus de 6 M€ sont directement opérés par l’Institut. Cet investissement significatif confirme le soutien sans faille des membres de France Energies Marines, de l’Etat et des collectivités territoriales envers une démarche mutualisée de recherche, d’innovation et de partage des risques au service du développement de la filière. Les implantations de l’Institut au plus proche des différentes façades maritimes, c’est à dire des spécificités et enjeux locaux, permettent aux collectivités territoriales de pleinement s’inscrire dans cette dynamique.

Lire le communiqué de presse du 27/11/2024 (PDF)

Les thématiques associées à ces quatre nouveaux projets résultent du travail de programmation réalisé avec les membres industriels de France Energies Marines. Elles sont pleinement connectées aux enjeux actuels de la filière de l’éolien en mer sur le territoire français et détaillées ci-dessous.

  • DIMPACT+ vise à une meilleure prise en compte des vagues extrêmes et déferlantes dans le dimensionnement des éoliennes offshores. L’objectif est d’améliorer les estimations des chargements provoqués par les vagues non linéaires en eaux peu profondes dans les modèles numériques couplés, tout en faisant évoluer les standards internationaux. DIMPACT+ s’inscrit dans la lignée de deux précédents projets : DIME (2017-2021) et DIMPACT (2020-2023).
  • STORM a pour objectif de développer un outil d’évaluation de la fiabilité et d’optimisation de la maintenabilité d’une ferme éolienne flottante qui sera ensuite testé sur des cas d’études réels. Ce projet repose sur les résultats de MOSISS -2020-2023) qui avaient permis d’élaborer une méthodologie pour évaluer la fiabilité d’une sous-station électrique flottante. Il va également s’appuyer sur des résultats issus de FLOWTOM (2021-2024) quant à l’évaluation de l’opérabilité de solutions de remplacement de composant majeur en mer.
  • FISHOWF+ va caractériser l’effet des parcs éoliens en mer sur les poissons en suivant les déplacements de plusieurs espèces dans et entre les parcs au moyen de la télémétrie acoustique. Il utilisera le réseau de télémétrie acoustique déployé dans le cadre du projet FISHOWF (2021-2024) qui a démontré la pertinence de cet outil pour combler les principales lacunes de connaissances sur les schémas d’occupation des poissons dans un contexte éolien en mer.
  • FISHOREMAN vise à améliorer la représentation des pêcheries dans les modèles utilisés pour représenter l’écosystème et simuler les impacts cumulés associés aux parcs éoliens en mer. En intégrant des dimensions socio-économiques et culturelles, le projet permettra de mieux apprécier la vulnérabilité de l’ensemble des flottilles de pêche au développement de l’éolien en mer et de simuler les impacts cumulés selon différents scénarios de co-utilisation de l’espace maritime.

Un cinquième projet, nommé FARWAKES, est actuellement en préparation. Il traitera de la caractérisation des sillages lointains d’éoliennes offshores et des interactions entre les parcs : une première pour l’Institut sur ce sujet.

Crédit photo : Abasler / AdobeStock

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