Les visages de MOSISS

Les visages de MOSISS

Morteza Ahmadivala

Morteza AHMADIVALA

Morteza a intégré le projet collaboratif MOSISS en mars 2021. Il travaille sur l’identification des risques de défaillance des systèmes de suivi en service pouvant affecter l’exploitation des sous- stations électriques flottantes.

Après une licence et un master en génie mécanique de marine à l’Université polytechnique de Téhéran, Morteza travaille en tant qu’ingénieur en Iran pendant un an, puis en Turquie pendant trois ans. De 2017 à 2020, il réalise un doctorat à l’Université Clermont Auvergne sur la planification de la maintenance des structures de génie civil, basée sur une analyse de fiabilité. Franck Schoefs, professeur à l’Université de Nantes et pilote scientifique de plusieurs projets coordonnés par France Energies Marines, est un des rapporteurs de sa thèse. Il lui présente le post-doctorat proposé dans le cadre du projet MOSISS. Morteza candidate alors et obtient le poste. Sa forte motivation pour faire de la recherche dans le domaine des énergies marines renouvelables a été le principal moteur de sa démarche. Il se souvient avoir passé son 35ème anniversaire sur la route, lors de son déménagement de Clermont-Ferrand à Saint-Nazaire ! Morteza apprécie la bonne ambiance de travail et la simplicité des échanges avec les équipes de l’Institut de Recherche en Génie Civil et Mécanique et de France Energies Marines. Dans le futur, il a à cœur de pouvoir continuer à contribuer au développement des énergies vertes, idéalement en tant qu’enseignant-chercheur, toujours au service des générations à venir.

Florian Dupriez-Robin

Florian DUPRIEZ-ROBIN

Florian a joint l’équipe de France Energies Marines en juillet 2021 en tant que chef de projet de recherche sur l’analyse de risques et la fiabilité des systèmes EMR. Il pilote le projet MOSISS qui réunit sept partenaires publics et privés.

Son DUT en génie électrique et informatique industrielle en poche, Florian suit une formation d’ingénieur à Polytech Nantes. Lors de sa dernière année, il saisit l’opportunité de faire un master recherche qui lui permet ensuite de débuter une thèse à l’Institut de Recherche en Énergie Électrique de Nantes-Atlantique. Ses travaux portent sur la définition d’une méthodologie pour dimensionnement d’une propulsion hydride destinée à un voilier. A l’issue de son doctorat, il travaille pendant quatre ans au sein de plusieurs bureaux d’études avant de rejoindre le CEA Tech en Pays de la Loire en 2014. Ses recherches s’orientent alors vers le dimensionnement et le pilotage de systèmes électriques alimentés par des énergies renouvelables, notamment à l’aide de tests dits Power-Hardware In the Loop. Il s’agit de tester un système faisant une conversion de puissance (électrique, thermique, mécanique, chimique) dont l’environnement matériel est émulé : les entrées et sorties du système testé sont reliées à des équipements de puissance pilotés par un calculateur qui reproduit le fonctionnement de l’environnement attendu. Dans ce contexte, Florian contribue activement à la constitution d’une plateforme technologique dédiée aux réseaux électriques intelligents. Il encadre également trois thèses dont les sujets sont très appliqués : intégration au réseau d’électricité générée à l’aide d’un système houlomoteur, rendre autonome l’île d’Ouessant par 100% de production d’énergies marines renouvelables et l’optimisation de la production d’électricité par un générateur diesel et du photovoltaïque pour des sites tropicaux isolés appliqué à un village africain. Désireux de poursuivre des activités de R&D dans son domaine d’expertise et de rester en lien avec les EMR, il décide de candidater à France Energies Marines en mars 2021, et intègre l’équipe trois mois plus tard.

Crédit photo : France Energies Marines

Écran en superposition fermé pour la recherche