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Lancement de DRACCAR

La première plateforme française de recherche en mer dédiée à l’éolien offshore couplée à un programme de R&D innovant de 8,2 millions d’euros de budget initial.

La nécessité d’une recherche de terrain menée sur le long terme à l’échelle de la façade

La façade Manche, qui regroupe déjà des activités humaines fortement développées, est particulièrement concernée par le déploiement de l’éolien en mer. Or, qualifier à l’échelle locale les effets des parcs commerciaux, et à l’échelle de la façade les impacts cumulés des différents usages de la mer sur l’environnement, reste un enjeu de recherche majeur. Ce dernier nécessite l’acquisition sur le long terme de données de terrain rendue possible par l’utilisation d’un mât de mesures situé au large de Fécamp et appartenant à France Energies Marines. Celui-ci constitue une véritable plateforme de recherche en mer où une instrumentation de pointe est déployée et des protocoles innovants de suivi sont développés. Il s’agit d’une première sur le territoire national pour accompagner les industriels du secteur et l’Etat avec des études de terrain, tout en favorisant leur collaboration avec les différents acteurs de la recherche.

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Un programme de R&D multidisciplinaire doté d’un budget initial de 8,2 M€

Cette plateforme de recherche en mer est couplée à un programme de R&D multidisciplinaire d’ampleur doté d’un budget initial de 8,2 M€. L’ensemble, nommé DRACCAR, vise à améliorer la compréhension des interactions entre l’éolien en mer et l’environnement, à optimiser le dimensionnement des éoliennes et à co-construire un réseau d’observation pérenne des façades maritimes. Six thématiques sont ainsi étudiées :

  • L’écosystème marin dans son ensemble afin d’étudier le cumul des impacts des activités anthropiques à l’échelle locale et à l’échelle de la façade maritime en développant des approches de modélisation numérique robustes avec une résolution spatio-temporelle affinée.
  • La mégafaune marine – comprenant principalement les mammifères, les poissons et les oiseaux – pour caractériser la fréquentation de la zone et évaluer les effets associés.
  • Les ressources halieutiques, le biofouling et les espèces vivant au fond de l’eau pour caractériser et mieux appréhender l’effet récif engendré par l’implantation en mer de structures pourvues de fondations.
  • Le vent et ses paramètres physiques afin de développer de nouvelles méthodes de mesure et de modélisation de la turbulence éolienne.
  • Le comportement de la structure pour une compréhension fine des interactions entre les courants, les états de mer et le mât, à l’image des phénomènes présents dans un parc.
  • Les processus hydrosédimentaires afin de qualifier la manière dont le mât de mesures peut influer sur la dynamique des fonds marins environnants, et inversement.

Visionner la vidéo récapitulative de DRACCAR

Un partenariat scientifique complémentaire soutenu par la région Normandie

Fortement soutenu par la région Normandie au travers d’un financement issu du Fonds européen de développement régional (FEDER), DRACCAR regroupe quatre partenaires qui sont des acteurs majeurs de la R&D fortement impliqués dans le développement de l’éolien en mer : France Energies Marines, l’Université de Caen Normandie, l’Université Le Havre Normandie et l’INSA Rouen Normandie.

France Energies Marines, l’institut pour la transition énergétique dédié à l’éolien en mer et aux énergies océaniques, assurera la coordination globale du projet, le pilotage des travaux menés sur la mégafaune marine et le vent, le copilotage des approches écosystémiques, et contribuera scientifiquement à l’ensemble des thématiques traitées.

Au sein de l’Université Caen Normandie :

  • L’Unité morphodynamique continentale et côtière (M2C – UMR 6143) pilotera les travaux sur les ressources halieutiques, le biofouling et le benthos ainsi que ceux sur les processus hydrosédimentaires. Elle contribuera scientifiquement aux études relevant des approches écosystémiques et du comportement de la structure.
  • Le Laboratoire de biologie des organismes et des écosystèmes aquatiques (BOREA – UMR 8067) copilotera les études relevant des approches écosystémiques. Il contribuera scientifiquement aux travaux sur les ressources halieutiques, le biofouling et le benthos.
  • Le laboratoire universitaire des sciences appliquées de Cherbourg (LUSAC – EA 4253) contribuera scientifiquement aux thématiques écosystèmes, ressources halieutiques, biofouling et benthos, comportement de la structure, et processus hydrosédimentaires.

L’Université Le Havre Normandie, au travers du Laboratoire Ondes et milieux complexes (LOMC – UMR 6294), pilotera les études qui seront menées sur le comportement de la structure. Une contribution scientifique sera également apportée concernant les processus hydrosédimentaires.

Au sein de l’INSA Rouen Normandie, le Laboratoire de mécanique de Normandie (LMN – EA 3828) contribuera scientifiquement à la thématique comportement de la structure.

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De gauche à droite – © Région Normandie : Lamri Adoui (Président de l’Université Caen Normandie), Jean-Philippe Pagot (Président de France Energies Marines), Julie Barenton Guillas (Vice-présidente du Conseil régional de Normandie, en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et du numérique), Hubert Dejean de La Batie (Vice-président du Conseil régional de Normandie, en charge de la transition environnementale et énergétique), Herveline Gaborieau (Directrice générale de France Energies Marines), Jean-Baptiste Gastinne (Adjoint au Maire du Havre, en charge de l’urbanisme et de l’environnement), Pedro Lages Dos Santos (Président de l’Université Le Havre Normandie)

Crédit photo : France Energies Marines

Écran en superposition fermé pour la recherche