3 questions à Salvatore d’Arco

Salvatore d’Arco est Membre du Comité scientifique et technique de France Energies Marines et Chercheur au Sintef, Norvège.
Cette interview a été réalisée dans le cadre du rapport d’activité 2020 de France Energies Marines.

Comment procédez-vous pour l’évaluation des projets ?
Les critères d’évaluation sont précisés dans un questionnaire fourni par France Energies Marines. Ce dernier comporte trois volets : l’excellence scientifique, la valeur ajoutée pour les parties prenantes et la mise en œuvre du projet (dimensionnement, organisation, budget, etc.). Ces critères sont très pertinents et similaires à ce qui se pratique pour les projets européens. Pour l’évaluation à proprement parler, je commence par lire le questionnaire, puis je procède à l’examen des propositions. Chaque projet est révisé par deux ou trois membres du Comité scientifique et technique, en fonction des domaines d’expertise concernés. L’évaluation se fait à deux niveaux : les pré-projets et les projets complets.

Comment interagissez-vous avec les responsables de projets de France Energies Marines ?
L’ensemble du processus permet un vrai dialogue. Lorsque nous remplissons le questionnaire, nous faisons un certain nombre de commentaires et les responsables de projets apportent des réponses. Ensuite, une réunion est organisée avec les membres du Comité scientifique et technique et l’équipe de France Energies Marines pour discuter des évaluations. Nous faisons cela deux fois : pour les pré-projets et les projets complets. En 2019, nous avons été invités au siège de France Energies Marines à Brest pour rencontrer l’équipe et échanger de vive voix. J’ai vraiment apprécié cela car nos discussions ont été très intéressantes et productives.

Qu’appréciez-vous particulièrement dans le fait d’être membre de ce Comité ?
Tout d’abord, je tiens à dire que les propositions sont très pertinentes et en général de bonne qualité. Il est très stimulant de voir que nos commentaires sont sérieusement pris en compte. L’évaluation ne se résume pas à une case à cocher sur une liste, c’est une véritable occasion de discuter du contenu. J’ai vraiment l’impression de faire partie du processus lorsque je vois mes commentaires contribuer à façonner les propositions, à améliorer la qualité des projets et du travail qui sera effectué au cours des prochaines années. Le fait que ce processus soit périodique me permet d’avoir une action suivie dans le temps, de commencer à bien connaître l’équipe et d’être témoin des progrès réalisés. Je suis très attaché à cette cohérence d’ensemble et c’est pourquoi je suis ravi d’être membre du Comité scientifique et technique de France Energies Marines.

Crédit photo : Sintef