3 questions à Manon Joguet
Publié le 03/07/2023
Manon Joguet est Project Management Officer (PMO) au sein de l’équipe de France Energies Marines. Nous l’avons interviewée dans le cadre du rapport d’activité 2022 de notre Institut.
Quelles sont les différentes facettes de votre travail de PMO ?
J’interviens en soutien des chef.fe.s de projet tout au long des phases de vie des projets de R&D collaborative, c’est-à-dire du montage à la clôture. Cela passe notamment par la préparation de trames de documents pour animer des groupes de travail, un appui à la définition des budgets, une aide à l’explication du fonctionnement de l’Institut, l’animation d’un atelier d’identification des risques, l’accompagnement pour la gestion des livrables et des documents administratifs en cours de projet et en phase de clôture, le calendrier des réunions, ou l’élaboration, en collaboration avec Juliette Saunier, d’un tableau de protection de la propriété industrielle. Mon rôle est aussi de bien comprendre les difficultés rencontrées par les chef.fe.s de projets, d’identifier les points de vigilance et de faire remonter cela à la Direction de l’Institut. Celle-ci peut ensuite décider d’une marche à suivre claire et commune en vue de professionnaliser toujours plus la gestion de projet. J’accompagne alors les décisions prises pour que les équipes puissent procéder facilement à leur mise en œuvre. Le dernier grand volet de mes missions c’est d’être l’interlocutrice privilégiée de l’Agence nationale de la recherche (ANR) pour tout ce qui concerne la vingtaine de projets collaboratifs en cours, portés par l’Institut et soutenus par le plan d’investissement France 2030.
Quel a été votre plus gros challenge sur l’année écoulée ?
Cela a été la mise en place d’un outil de gestion de projet à l’échelle de l’entreprise. Cela a commencé par l’identification et la synthèse des besoins des différentes composantes de l’Institut, qui ont ensuite été transcrits dans une interface logicielle. Il a ensuite fallu former une vingtaine de chefs de projets à l’outil, puis l’ensemble des collaborateurs de France Energies Marines à la saisie des feuilles de temps pour la comptabilité analytique. L’outil que nous avons choisi est complexe en première approche, mais va devenir de plus en plus pertinent. Il implique un changement dans les pratiques, mais je constate une réelle volonté en interne. Les collègues se l’approprient de plus en plus.
Quels sont les principaux chantiers à venir ?
Ce sera en priorité la construction d’une formation pour les chef.fe.s de projet en vue d’améliorer la professionnalisation de la gestion de projet. Nous avons constaté que ce type de formation dispensée par des organismes extérieurs est souvent très générique et orienté produit. C’est pour cela que nous avons décidé de créer un module de formation interne adapté au fonctionnement particulier de la R&D collaborative publique-privée. Il s’appuiera sur la création de supports complets, assortis de check-lists, de modèles de documents, de procédures… Concrètement, en 2023 il y aura cinq sessions calées sur notre calendrier de construction des projets : une de trois heures sur le montage en mai, une de deux heures sur la clôture en juin, une autre de deux heures sur le lancement en septembre et deux d’une journée sur le suivi de projet en octobre et novembre.
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Crédit photo : France Energies Marines